lundi 13 octobre 2014

L'EXAMEN DU PERMIS DE CONDUIRE À 32 MINUTES

LES CANDIDATS  GAGNANTS  ???


Depuis le 1er août, l'examen du permis de conduite auto (B) passe de 35 à 32 minutes. 

Destinée à réduire le délai d'attente entre deux examens, cette mesure devra sur ce point encore faire ses preuves, en revanche le candidat profite déjà d'un examen un peu moins stressant, en évitant la réalisation d'une seule manœuvre contre les deux demandées auparavant.


Apres de grosses réflexions par le Ministère de l'intérieur, l'examen du permis de conduite est donc allégé de 3 minutes depuis le premier août 2014. Restait à savoir ce qui allait passer à la trappe et c'est la réalisation d'une manœuvre !!!!

Jusqu'à maintenant, le candidat devait réaliser deux des six manœuvres suivantes : 

  • Marche arrière en ligne droite
  • Marche arrière en courbe
  • Demi-tour en 3 temps
  • Créneau droit ou gauche
  • Rangement en épi
  • Rangement en bataille

Depuis le 1er août, la réalisation d'une seule de ses manœuvres est demandée par l'inspecteur, il y a donc une manœuvre en moins et quand on connaît le niveau de stress et donc le risque d'erreur des candidats pour leurs réalisations, c'est une excellente chose. Dans le même temps, le Ministère de l'Intérieur précise que le « freinage pour s'arrêter avec précision » fait désormais parti intégrante de l'examen du permis B.


Comme le précise la DSCR dans ses notes de service : « dès lors que le candidat aura effectué un arrêt à un stop ou à un feu rouge, l'IPCSR (l'inspecteur) pourra le prendre en compte pour l'évaluation de la manœuvre freinage pour s'arrêter avec précision ». 

Pour les puristes, la DSCR précise : Deux moyens peuvent être utilisés par l'IPCSR (inspecteurs) pour effectuer son évaluation : 

1- évaluation du freinage pour s'arrêter avec précision à l'occasion d’un arrêt imposé par la signalisation. L’annonce est effectuée soit : - lors de la présentation de l’épreuve - soit en cours de parcours Le résultat sera satisfaisant dès lors que le candidat aura su ralentir progressivement avant l'arrêt et immobiliser le véhicule d’examen dans le respect de la réglementation. 

2 - évaluation du freinage pour s'arrêter avec précision en utilisant un repère vertical (comme la procédure actuelle). 

Enfin, l'évaluation de la compétence transversale « conduite autonome » sera ainsi faite : 

bon = 1 point 
moyen = 0,5 point 
insuffisant = 0 point. 

Ce qu'il faut retenir c'est un examen plus court et un peu plus facile et moins stressant pour les élèves.

Attention tout de même d'écouter les consignes qui vous serons demandées.


dimanche 12 octobre 2014

lundi 4 août 2014

Reforme du permis : durée de l'examen

Réforme du permis de conduire : à partir du 1er août, le nombre d'examens quotidien par inspecteur du permis de conduire augmente

31 juillet 2014 

Lancée par Bernard Cazeneuve, ministre de l'Intérieur, le 13 juin dernier, la réforme du permis de conduire est en marche. Pour ramener d'ici à deux ans le délai moyen d'attente d'une place d'examen après un échec au permis B de 98 en 2013 à 45 jours, des mesures concrètes sont mises en application dès cet été.


À partir du 1er août, la durée de l'épreuve pratique du permis B est raccourcie, passant de 35 à 32 minutes. Ainsi, l'arrêt dit « de précision », qui consiste pour un candidat à marquer l'arrêt complet de son véhicule devant un stop ou un feu rouge, sera évalué à la place d'une des deux manœuvres prévues jusqu'alors. Cet assouplissement permet un gain de temps sans remettre en cause le niveau d'exigence pour l'obtention de l'examen.



L'examinateur pourra donc faire passer 13 examens par jour au lieu de 12 aujourd'hui, ce qui représente potentiellement sur une année 117 500 places d'examen B supplémentaires.

Attention que certains départements profite de la place supplémentaire pour les délais de route des experts (restriction budgétaire). Le VAR retrouve son taux normal grâce à cet aménagement, mais il reste les mois de retards à rattraper.

Toujours dans le but de réduire les délais d'attente en concentrant le travail des inspecteurs là où ils sont les plus demandés, le passage des épreuves du code de la route peut, depuis le 1er juillet, être confié à d'autres agents publics que les inspecteurs.




Ce recentrage des inspecteurs sur le cœur de leur mission de service public permet de répondre au principal besoin des candidats, et notamment des jeunes, qui doivent pouvoir, après un premier échec, repasser le permis dans des délais raisonnables, sans multiplier les heures de conduite supplémentaires qui représentent un surcoût important, attention tout de même de se former corectement pour ne passer l'épreuve qu'une seule fois.

samedi 19 juillet 2014

RÉFÉRENTIEL POUR L’ÉDUCATION À UNE MOBILITÉ CITOYENNE

L'arrêté du 23 janvier 1989 relatif au programme national de formation à la conduite est 
abrogé.

Exit le PNF, que nous connaissons depuis 1989. Le REMC devient le référentiel pour la réalisation des programmes et des cours liés à l’éducation et la sécurité routières.



4 compétences :
   Assumer personnellement ses responsabilités citoyennes, juridiques et sociales
   Utiliser un véhicule à moteur rationnellement et en sécurité
   Préparer ses trajets et conduire le véhicule de façon autonome dans les situations de circulation simples ou complexes
   Prendre en compte les facteurs entraînant une dégradation du système homme-véhicule-environnement, prendre les décisions qui permettent d’y faire face, mettre en oeuvre les mesures préventives.

Chacune de ces compétences apporte des "sous-compétences" ; Ce ne sont pas des "objectifs" de formation, même si la pédagogie à l’aide des objectifs restera complémentaire de l’enseignement à visé de compétences.
La matrice GDE est prise en compte pour l’acquisition de ces compétences.

Nous reviendrons sur le REMC afin d’en détailler les éléments.

Nous y voila, depuis le 1er juillet 2014 le REMC est en vigueur.

Pour faire simple le REMC dans son ensemble ne constitue pas le programme de la formation sinon il faudrait une vie de conducteur.

L'idée majeure de la reforme est une refonte de la formation en approchant davantage l'aspect comportemental.


La formation à la conduite est issu du REMC, c'est donc assez libre.

Les centres de formations pourront choisir leurs plans de formation et l'ordre des
compétences à travailler.

Les compétences à acquérir remplacent les objectifs à atteindre.



Mais une compétence c'est quoi ?
Une compétence est une combinaison de connaissances, de savoir faire et de
comportements que l’on utilise pour agir seul en situation.

Au final  accéder à l'usage de la route nécessite une démarche éducative exigeante dont
les enjeux en termes de sécurité routière sont de première importance.

Dans le cadre des objectifs de sécurité routière fixés au niveau européen, la France a
obtenu une baisse significative de la mortalité routière. Toutefois, compte tenu du nombre
encore important de victimes sur les routes, l'effort engagé doit être poursuivi, notamment
par le renforcement de l'éducation et l'évolution comportementale.
Les centres de formations pourront agir et suivre le REFERENTIEL sur les grands 
enjeux éducatifs qui portent particulièrement sur :

― l'accidentalité des jeunes de 14 à 25 ans.
― l'accidentalité liée à l'usage de deux-roues motorisés.
― la sécurité des usagers vulnérables.
― la lutte contre l'usage de substances psycho-actives associé à la mobilité.
― la poursuite de la baisse des vitesses moyennes enregistrées.
― la mobilité durable et citoyenne.
― le risque routier professionnel.
― le vieillissement de la population.

Je vous conseille de suivre les formations au seins des auto-écoles agrées, de suivre des
cours théoriques afin de bien comprendre les enjeux de la conduite.

Je compléterai par la suite cet article pour une meilleure compréhension de la reforme
REMC





mardi 15 juillet 2014

Coach permis de conduire - une solution possible


Vous avez peur  de conduire, vous n'êtes pas seul dans ce cas



Utiliser le paradoxe

L’envie de conduire est là, mais les objections fourmillent dans votre tête ? Franck Patras  du CER sud permis vous propose d’utiliser ce paradoxe, en se demandant : « Quels sont les véritables risques en conduisant ? » Nous nous retrouvons alors très vite au pied du mur, obligés de rire de nous-même, ce qui constitue « le meilleur outil pour se dépasser ».


Être coaché pour réussir son permis, comprendre l'utilisation du véhicule et les règles du jeu pour aller au bout de son projet.


Se lancer lentement

« Nous refusons d’apprendre à conduire par manque de confiance en nous, or apprendre à conduire nous apportera cette confiance ». 

Un passage à la pratique facilité par la réforme du permis de conduire.

La « conduite supervisée », réservée aux majeurs, nécessite, après les vingt heures de cours habituelles, de rouler au minimum mille kilomètres sur trois mois aux côtés d’un accompagnateur. Une façon de se rassurer en douceur.

Un coaching sur trois mois pour avancer et réussir, un contact hebdomadaire pratique et théorique pour optimiser les résultats seront les garants de votre succès.


Renseignement sur ce programme coaching-conduite-sudpermis

Une question, des informations complémentaires cliquez ici


QUE REPRESENTE LA MATRICE GDE ?


Dans le cadre du projet européen GADGET ‐ un acronyme de Guarding Automobile Drivers through Guidance, Education and Technology  a été développé un modèle théorique, qui fait office de structure d'appui permettant de mieux soutenir l'attention sur des questions telles que l'identification des dangers et la prise de conscience des risques. Ce modèle a été baptisé matrice GDE.

GOAL FOR ZERO (c'est l'objectif à atteindre : réduire à zéro le risque d'accident)

Les chercheurs partent de la supposition que la classe sociale, les normes et valeurs, le sexe, le comportement en groupe, etc... déterminent la façon dont quelqu'un agit en tant qu'usager de la route.
Sur base de cette constatation, ils ont ensuite élaboré une formation à la conduite en différentes étapes, incluant différents modules.

Trois aspects se distinguent à chacun des quatre niveaux de la matrice. Ils sont explicités dans les colonnes de la matrice :

1/ la première colonne décrit ce qu'un bon automobiliste devrait savoir (à chaque niveau) pour pouvoir conduire un véhicule et pour pouvoir le maîtriser dans des conditions de trafic normales.
La formation à la conduite dans l'auto école s'axe essentiellement sur ce premier niveau.

2/ la seconde colonne est fortement liée à la première, mais elle s'attache plus particulièrement aux connaissances et compétences spécifiquement liées aux risques.
Dans ce cadre, il convient de tenir compte du fait qu'il faut établir une distinction claire entre la formation en matière de connaissances et de compétences (par exemple la maîtrise du véhicule) et la formation en termes d'identification des dangers et de prise de conscience des risques (par exemple l'identification de situations dangereuses dans le trafic).
C'est ici que les formateurs pourront donner l'essence même de leurs savoirs en matière de prévention du risque.

3/ la troisième colonne se rapporte à l'autoréflexion : les gens doivent avoir conscience de certaines de leurs caractéristiques personnelles et habitudes, ainsi que de leurs compétences propres ou de l'absence de celles‐ci, dans le cadre d'une participation au trafic suffisamment "sécurisée".